Après plusieurs sessions en intercommission, le Conseil national de la Transition (CNT), a tenu ce samedi 24 août, une plénière pour délibérer sur le document de programmation budgétaire pluriannuelle 2025-2027, soumis par le pool financier du gouvernement.
Dans le rapport de la commission Plan, Affaires financières et Contrôle budgétaire du CNT, les recettes budgétaires de l’État sont projetées à 125 338,12 milliards sur la période, avec des parts respectives de 26,38% en 2025, 33,34% en 2026 et 40,28% en 2027.
Quant aux dépenses du budget de l’État, elles sont projetées sur la période 2025-2027 à 138 140,20 Milliards, soit 28,66% en 2025 ; 33,15% en 2026 et 38,18% en 2027. Elles progressent de +36,48% entre 2024 et 2027, soit un niveau annuel moyen de 46 046,73 milliards.
Ces dépenses se décomposent en budget général pour 131 075,87 milliards (94,89%) et en Budget d’affectation spéciale (BAS) pour 7 064,33 milliards (5,11%).
Dans la projection, les projets à caractère économique sont évalués à 29 343 432 milliards GNF pour un total de 204 projets. On dénombre 84 projets d’infrastructures routières pour un montant total de 13 056 499,8 milliards GNF soit 44,5% et 23,61% des 55 278 089 milliards GNF du montant total des investissements.
Par ailleurs, il en ressort que sur les 396 projets inscrits dans le PIP 2025-2027, 193 se situent uniquement au niveau préfectoral et 10 préfectures n’ont pas bénéficié de projets préfectoraux : Dinguiraye, Fria, Gaoual, Kissidougou, Koubia, Lélouma, Mamou, N’zérékoré, Télémilé, Tougué.
Par contre, il est à préciser que toutes ces préfectures bénéficient des projets groupés, régionaux et/ou nationaux.
Par conséquent, le CNT invite le gouvernement à revoir les stratégies de planification pour une meilleure répartition des projets dans toutes les préfectures.
N’Famoussa Siby