Poursuivi par le parquet spécial pour des faits présumés de « faux en écritures publiques, enrichissement illicite et corruption», le procès de Mamadou Diouldé Diallo, ex directeur de la société des eaux de Guinée (SEG) s’est poursuivi ce lundi, 21 octobre 2024, à la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
A la barre, il a été interrogé sur ses biens et avoirs. En réponse, il va citer entre autres : une villa qu’il a construite en 1995, un terrain acheté 1986 à 800.000GNF, un bâtiment R+2 construit en 1997, trois comptes bancaires (BSIC, VISTAGUI ex BICIGUI et ICB). « J’ai moins d’un milliard en banque », déclare-t-il.
A l’intérieur du pays notamment à Labé il dit détenir sept parcelles de terre.
Pour rappel, l’ex DG de la SEG est reproché par le parquet de la CRIEF d’avoir émis certains bons de commande sans pouvoir les justifier. Dont les montants sont : 37 millions 500 milles GNF à titre de loyer de l’agence de la SEG sans aucun contrat préalable, 24 millions 200 milles GNF pour le remboursement des objets qui seraient perdus lors des événements du 05 septembre 2021 au palais Sékhoutouréya, la somme d’un milliard 20 millions 590 000 GNF qui aurait été payé aux établissements Issa Doumbouya à titre de remboursement sans autres précisions de l’objet dudit remboursement, la somme de 550 millions 740 milles GNF au compte de la société Condé et frères Sarl sans autres précisions, la somme d’un milliard 028 millions 195 000 GNF à la société EDIMAF SARLU sans autres précisions et la somme d’un milliard 11 millions 36 000 GNF également payés à la société EDIMAF Sarlu.
C’est après que l’affaire a été renvoyée au 25 novembre prochain pour la suite des débats.
Balla Yombouno