Du 4 au 9 novembre 2024, s’est tenu à Conakry un atelier de formation sur la sensibilisation à l’approche psychosociale pour des professionnels d’institutions privées et publiques et des membres d’ONG. Cet événement qui a réuni plusieurs partenaires dont le ministère de la Promotion féminine, de l’enfance et des Personnes vulnérables, le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et celui de la jeunesse et des sports a été organisé par l’ONG « Fiere d’être femme »
Cette initiative de l’ONG « Fière d’être femme » avec l’appui de ses sponsors vise à doter les bénéficiaires de compétences solides en matière de soutien psychologique et d’accompagnement des personnes en situation difficile. « Les questions éducatives sont aussi au cœur de nos interventions. Quand on sait que la Guinée avec ses 14 millions d’habitants, ne dispose que de quelques psychologues et d’un seul hôpital psychiatrique, la situation interpelle sérieusement, car nos enfants sont exposés aux médias et réseaux sociaux de toute nature, tandis que l’éducation de nos enfants assurée autrefois par la famille et la communauté, s’effrite de jour en jour », a témoigné Marguerite Camara, présidente de l’ONG.
Au cours de ses journées de formation, les participants ont bénéficié d’un programme axé sur les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et les interventions psychosociales mais aussi d’outils nécessaires pour mettre en pratique ces acquis. « Les thérapies cognitives et comportementales, psychosociales, sont les deux catégories fondamentales qui permettent de traiter les questions relatives à l’approche psychosociale de manière efficace et efficiente « , ajoute-t-elle.
De son côté, le représentant du ministère de l’Enseignement pré-universitaire, a salué cette action de l’ONG « Fière d’être femme », « cet atelier de formation en approche psychosociale, nous permettra de mieux comprendre comment agir les jeunes filles ou jeunes hommes, qui connaissent des moments de dépression, suite aux violences basées sur le genre ou des périodes de consommation de drogue ou autres produits prohibés », a indiqué Thiapato Barry, Inspecteur régional de l’éducation.
JRI de l’Ombre