Les faits ont eu lieu dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 décembre à Bouré Balato, un village situé à 25 km du centre-ville de Siguiri. D’après les témoins, la victime était en compagnie de son mari à Mandiana, mais après une incompréhension entre eux, la femme a choisi de s’installer à Balato afin de se débrouiller là-bas. C’est ainsi que son mari a pris la décision de chercher sa femme à Balato. Une fois arrivé, il s’est arrêté quelque part près de l’appartement de la femme, vêtu d’une tenue de chasse et muni de son fusil.
Namanian Condé, âgée de 23 ans, ménagère, était en communication dans la chambre, mais lorsque sa communication a atteint un certain niveau, afin de ne pas empêcher sa camarade de rester dans la maison, elle est sortie pour poursuivre son appel dehors. C’est alors que son mari a tiré sur elle. Lorsque les gens sont venus à ses côtés, elle a prononcé : « c’est mon mari qui veut me tuer ».
Questionné, le Dr Abdoulaye Bachir Condé, également connu sous le nom d’ABC, médecin d’assistance aux services des urgences médicales et chirurgicales de l’hôpital préfectoral de Siguiri, aborde l’état dans lequel ils ont reçu la victime.
« Elle a été reçue avec plusieurs plombs dans son corps, mais c’est ces deux localisations qui ont été très graves. La première localisation, c’est au niveau du cou : il y avait un plomb qui était logé dans son cou. Pour la deuxième localisation, les plombs ont traversé la jambe ; heureusement, ça n’a pas cassé l’os. Mais ce qui était au niveau du cou, on cherchait à lui réanimer pour l’évacuer, mais malheureusement, ça n’a pas marché », a déclaré le médecin gendarme.
Selon le médecin, tout a été fait pour sauver la femme. « La femme était dans le coma quand elle est venue. Après, elle s’est réveillée, elle a parlé, elle a dit que c’est son mari qui veut la tuer de 00 h jusqu’au matin. La femme parlait jusqu’à 10 h. C’est vers 15 h qu’il y a eu une complication dans sa situation, jusqu’à ce qu’elle rende l’âme dans un tableau de choc hémorragique, parce qu’elle a bénéficié d’au moins deux poches de sang, mais on n’est pas parvenu à renverser sa situation », a-t-il expliqué.
D’après nos dernières informations, l’accusé présumé n’a pas encore été retrouvé.
Ibrahima Camara, depuis Siguiri