ledjely
Accueil » Morissanda Kouyaté : « Personne n’est notre professeur ni notre maître d’école »
ActualitésPolitique

Morissanda Kouyaté : « Personne n’est notre professeur ni notre maître d’école »

Le Quai d’Orsay a exprimé récemment ses vives préoccupations sur la situation sociopolitique en Guinée, marquée par l’enlèvement d’acteurs de la société civile (Foniké Menguè et Billo Bah), de journalistes (Habib Marouane Camara), mais également le non-respect du chronogramme de la transition fixé avec la CEDEAO. 

Ainsi, le ministère des Affaires étrangères français avec ses partenaires (OIF, CEDEAO) dit maintenir avec les autorités de transition guinéennes « un dialogue exigeant et les appelons à des avancées concrètes pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel, dans un esprit d’apaisement avec l’ensemble des forces politiques », a soutenu le Quai d’Orsay.  Avant d’inviter Conakry à faire la lumière sur les cas de disparition d’acteurs de la société civile. « Nous appelons les autorités guinéennes, auxquelles nous avons fait part à haut niveau de notre inquiétude, à faire toute la lumière sur ces disparitions. En cohérence avec ses principes, la France appelle les autorités guinéennes à garantir la liberté d’expression et la sécurité de l’espace civique, conformément à leurs engagements », indique le ministère.

Cette sortie n’a pas laissé indifférent le ministre guinéen des Affaires étrangères. En réaction à ses propos, le ministre Morissanda Kouyaté brandissant la carte de la souveraineté de la Guinée rejette ces accusations. « La Guinée est un grand pays, et nous devons en être fiers. Certains, après avoir tout raté, se cachent derrière leurs téléphones et ordinateurs pour écrire que la France est mécontente de la Guinée. Mais la Guinée reste la Guinée : un pays indépendant, digne et responsable. Personne n’est notre professeur ni notre maître d’école. Nous respectons le monde, nous collaborons avec les autres nations, mais rien ne nous est dicté. Le peuple doit comprendre que ces accusations relèvent d’un combat d’arrière-garde, une pure confusion », a répondu le ministre en marge de la célébration de la fête du 8 mars. « Demandez à la France, elle vous confirmera qu’elle n’a jamais formulé de telles demandes à la Guinée. Demandez à la CEDEAO, nous entretenons de bons rapports avec cette institution et il n’y a aucune injonction à notre encontre. La Guinée gère ses affaires de manière normale, et nous en sommes fiers », ajoute-t-il.

Ledjely.com

Articles Similaires

Demande de proposition : UNICEF Guinée un bureau d’études ou un groupement de bureaux d’études pour une mission d’études architecturales & techniques et la supervision des travaux de construction des hubs régionaux de Mamou, Kankan et N’zérékoré

LEDJELY.COM

AGL Guinée réaffirme son engagement lors de la Journée Internationale de Lutte contre le VIH/sida

LEDJELY.COM

Mariama Lamarana Diallo, epouse de Marouane : « C’est une situation très compliquée pour moi »

LEDJELY.COM

Un an après l’enlèvement du journaliste Habib Marouane Camara, la presse guinéenne étouffe

LEDJELY.COM

Siguiri : Morissanda Kouyaté promet de « révéler toute la vérité » au président

LEDJELY.COM

Guinée-Bissau : un nouvel échec se dessine pour la CEDEAO

LEDJELY.COM
Chargement....