L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti d’opposition, tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié vendredi, la formation politique affirme que Souleymane Souza Konaté, coordinateur de sa communication et président de la Commission communication de l’ANAD, est actuellement la cible d’une surveillance policière jugée inquiétante.
Selon l’UFDG, un dispositif sécuritaire aurait été discrètement mis en place pour suivre tous les déplacements de M. Konaté. Des témoignages concordants rapportent également que certains de ses voisins ont été interrogés sur sa vie quotidienne, ce que le parti assimile à une forme d’intimidation.
« Ce sont des pratiques qui précèdent généralement les enlèvements, actes de torture, disparitions forcées et arrestations arbitraires », alerte le communiqué, qui évoque une stratégie bien rodée contre les figures critiques du régime en place.
La Direction nationale de l’UFDG dit prendre à témoin l’opinion nationale et internationale face à ce qu’elle qualifie de menace grave. Elle tient le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) et le gouvernement pour « seuls responsables de tout ce qui pourrait arriver » à Souleymane Souza Konaté.
Le parti appelle par ailleurs ses militants, responsables et l’ensemble du peuple guinéen « épris de justice et de liberté » à faire bloc face à ce qu’il considère comme une dérive autoritaire : « Il n’est pas question de plier ni de capituler », insiste l’UFDG.
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