Un cas préoccupant de variole du singe, désormais appelée Mpox, sème l’inquiétude dans la région de Boké. Un patient testé positif à la maladie s’est évadé du Centre de Traitement des Maladies à Potentiel Épidémique (CTEPI), en pleine prise en charge.
Selon les informations recueillies par notre correspondant local, neuf cas suspects ont été admis au centre depuis le 12 juillet 2025. Le Dr Abdoulaye Bangoura, responsable du CTEPI, précise : « Parmi les neuf patients reçus, cinq ont été testés positifs. Deux sont guéris, deux autres sont toujours en traitement. Le cinquième, lui, s’est enfui au sixième jour malgré nos tentatives de le retenir ».
L’alerte est lancée pour retrouver le fugitif, dont l’état de santé pourrait représenter un risque pour la communauté. Les autorités locales ont été saisies et des recherches sont en cours.
Dr Bangoura a mis l’occasion à profit pour rappeler les premiers symptômes de la Mpox, souvent confondus avec d’autres maladies.
« La maladie débute par une fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une fatigue intense. Ensuite apparaissent des boutons qui évoluent en vésicules contenant du liquide. Sans traitement, les lésions peuvent s’aggraver », a-t-il souligné.
Il insiste sur la gratuité de la prise en charge, y compris l’alimentation, et appelle à la vigilance.
« Toute personne présentant des signes suspects doit se rendre immédiatement dans une structure de santé, en particulier au CTEPI. La Mpox existe, mais elle se soigne. Il suffit d’agir vite. Si vous remarquez des boutons inhabituels, consultez sans attendre », a-t-il lancé.
Mamadou BAH, depuis Boké