Après avoir réussi son entrée dans la compétition en battant le Niger sur le score de 1 but à 0, le Syli national local a lourdement chuté ce vendredi 8 août face à l’Ouganda, qui jouait à domicile. Avec cette défaite 3-0, la bande à l’entraîneur Abedi pourrait bien avoir laissé filer ses chances de jouer les quarts de finale. Dans ce groupe C à 5 équipes, dont seuls les deux premiers seront qualifiés, la qualification pour la Guinée relèverait désormais d’un miracle.
A l’issue de la deuxième journée dans ce groupe C, à première vue, le classement pourrait laisser croire que les choses ne sont pas si mal pour le Syli national. En effet, l’équipe guinéenne occupe la troisième place avec 3 points, derrière l’Ouganda qui compte le même nombre de points, et l’Algérie qui en a 4. L’Afrique du Sud et le Niger ferment la marche avec respectivement 1 et 0 point. Mais la suite du programme de cette première phase n’incite guère à l’optimisme au vu du visage montré hier par le Syli national face aux Ougandais.
Le prochain match des Guinéens est prévu pour lundi prochain, face à l’Afrique du Sud. Les Bafana Bafana locaux auront à cœur de l’emporter, puisqu’ils n’ont encore qu’un petit point. Pour se faire une idée du niveau de l’équipe sud-africaine, il convient de noter qu’elle a contraint l’Algérie au partage des points hier. C’est dire que si le Syli national veut être à la hauteur des enjeux, il devra présenter un meilleur visage que celui affiché jusqu’ici.
Le Syli des grands jours, c’est également le visage que les Guinéens devront montrer le vendredi 15 août face aux Fennecs algériens. Ces derniers, exempts lors de la prochaine journée, voudront d’autant plus obtenir la victoire face à la Guinée que l’Ouganda pourrait, entre-temps, avoir atteint 6 points après une victoire très probable face au Niger, petit poucet du groupe.
Ainsi, le match face à l’Ouganda était peut-être celui qu’il ne fallait surtout pas perdre. En le perdant, le Syli national se complique dangereusement la tâche. Car face aux prochains adversaires que sont respectivement l’Afrique du Sud et l’Algérie, les défis seront encore plus grands. Mais qui sait, peut-être que ces nouveaux enjeux pousseront le Syli national local à se surpasser. C’est, en tout cas, tout le mal qu’on peut lui souhaiter.
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