Depuis l’annonce des résultats globaux provisoires du référendum constitutionnel du 21 septembre, la contestation enfle dans plusieurs localités du pays. Des agents électoraux accusent la Direction générale des élections (DGE) de ne pas avoir respecté ses engagements financiers à leur égard. Certains affirment avoir perçu leurs primes de manière incomplète et dénoncent des cas présumés de détournement.
Face à ces accusations, la Directrice générale des élections, Djenab Touré, que nous avons contactée, a tenu à rétablir sa version des faits.
« Archi faux. Les décisions en font foi. Ils ont reçu des décisions de nomination, les primes sont sur les décisions, ils le savent, c’est une première. Ils veulent juste créer de la confusion, à moins qu’on ait diminué ça mais, ils ont reçu les décisions », a-t-elle déclaré, réfutant fermement toute irrégularité.
Sur la question des retards dans le paiement des primes, la patronne de la DGE a expliqué les raisons techniques qui ont perturbé le processus.
« Pourquoi ça a retardé ? Parce qu’on a commencé par PayCard. Mais les gens, pour créer le compte sur PayCard, avoir son argent, la difficulté d’avoir, on a résilié, on est passé vers le Crédit Rural. Le Crédit Rural dépose l’argent aux directeurs communaux ou préfectoraux qui leur payent », a-t-elle précisé.
Par ailleurs, Djenab Touré a insisté sur la fermeté de la DGE face à toute tentative de malversation.
« S’il y a une malversation quelconque, la personne va sauter. Ça, j’ai dit ça. J’ai clarifié, j’ai envoyé les décisions. Cette fois-ci, chacun a reçu la décision, à moins qu’on n’ait pas publié parce que je ne suis pas partout pour savoir », a-t-elle averti.
En réaffirmant sa volonté de garantir la transparence, la DGE espère ainsi apaiser la grogne et restaurer la confiance des agents électoraux.
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