Après sa chute du pouvoir le 14 octobre dernier, consécutive à une mutinerie militaire, l’ancien président Andry Rajoelina a été officiellement déchu de sa nationalité malgache. Plusieurs médias locaux et internationaux confirment que cette décision a été motivée par l’acquisition par l’ex-dirigeant de la nationalité française en 2014.
Le nouveau gouvernement malgache a acté cette mesure ce vendredi 24 octobre. Elle intervient quelques jours seulement après le départ de Rajoelina du pays, qui avait été remplacé par un militaire suite à des semaines de manifestations.
Le décret précise que l’ex-président, désormais privé de sa nationalité, n’aura plus la possibilité de se présenter à une élection. Selon les médias locaux, cette sanction repose sur le fait que Rajoelina avait volontairement obtenu la nationalité française en 2014.
Bien qu’il ait continué à exercer ses fonctions de président, Andry Rajoelina reste soumis à l’article 42 de l’ordonnance n°60-064 du 22 juillet 1960, qui prévoit que tout Malgache acquérant une nationalité étrangère perd automatiquement sa nationalité d’origine.
Le décret a été signé par le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo et publié dans le Journal officiel de Madagascar ce vendredi 24 octobre.
La décision s’appuie sur la législation nationale et sur l’historique de la naturalisation française de l’ex-président, conformément à l’article 42 du Code de la nationalité malgache : « Perd la nationalité malgache, le Malgache qui acquiert volontairement une nationalité étrangère ».
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