Suite à l’incident qui s’était produit sur le plateau des Grandes Gueules, le mercredi dernier, Aboubacar Soumah, président de Guinée pour le développement et l’équilibre (GDE) a été arrêté et placé, hier lundi, sous mandat de dépôt à la Maison centrale de Conakry. Une arrestation que son parti, GDE, estime être « arbitraire », avant d’exiger sa libération « immédiate ».
Revenant sur le début de cette histoire, Salifou Sylla, vice-président du parti GDE a indiqué que c’est depuis un mois que Jacques lewa Leno, l’un des chroniqueurs de l’émission « Les Grandes Gueules », a contacté l’ancien maire de Dixinn pour l’inviter sur le plateau. Une invitation à laquelle l’entourage de l’ancien député s’était opposé pour la simple raison que rien n’était garanti qu’il n’allait pas être arrêté à la sortie de cette émission. « Parce qu’on avait constaté que la radio Espace était devenue un lieu d’arrestations pour les personnes d’opinions libres », a expliqué le numéro deux du parti.
Poursuivant, le vice-président de GDE estime que s’il y a eu d’échanges injurieux entre Aboubacar Soumah et le chroniqueur en question, c’est parce que ce dernier n’était pas dans le studio lorsque l’émission débutait. « Ce nommé Ahmed avait dit en rentrant que le président Soumah dira tout sauf la vérité et que c’est [un] des malhonnêtes et des menteurs », a accusé M. Sylla, avant de préciser que la thématique qui a irrité l’ancien maire de Dixinn n’était pas définie dans l’invitation qu’il a reçue afin de prendre part à cette émission.
Aliou Nasterlin
