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28 SEPTEMBRE : l’ancien ministre Chérif Diaby à la barre

Ouvert le 28 septembre dernier, le procès sur les massacres commis dans l’enceinte du stade de Conakry en 2009, se poursuit devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’appel de Conakry. Ce lundi 14 novembre, l’ancien ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Chérif Diaby, est à la barre. D’entrée, il rejette toutes accusations portées contre lui. Alors qu’il partait à Coyah ce jour-là, il dit avoir été informé par téléphone par le chef d’état-major de l’armée qui lui a ordonné d’envoyer les ambulances au stade. C’est après que lui-même a demandé à la Directrice de l’hôpital national Donka de mettre à disposition les ambulances en question. Mais cette dernière devait par la suite le rappeler pour lui décrire une situation qui l’a obligé à revenir se faire une idée de la situation, avant d’aller rendre compte au capitaine Moussa Dadis et prendre les consignes de ce dernier, quant aux dispositions à prendre.

Justement, l’ancien ministre de la Santé, après s’être rendu à Donka à des fins de constat, était allé à la présidence, dans l’enceinte du camp Alpha Yaya Diallo pour rendre compte au capitaine Moussa Dadis Camara. « Je suis allé pour rendre compte au président Dadis pour lui dire qu’il y a eu problème au stade et qu’il y a eu beaucoup de blessés », déclare l’ancien ministre.  Mais celui-ci était déjà informé. « Il m’a demandé de regrouper tous les cadres et de faire un devis pour la prise en charge de tous les blessés et revenir le voir après », relate Abdoulaye Chérif Diaby. L’ancien ministre qui raconte également le processus qui avait débouché sur la mise en place du comité de crise à la tête duquel avait été placé l’ancien inspecteur général du ministère de la santé, Aboubacar Sidiki Diakité. Quant au coût estimatif de la prise en charge des blessés, il avait été arrêté à 1 milliard 422 millions GNF. Montant que le capitaine Dadis aurait ordonné de mettre à disposition du ministère de la Santé. Et treize ans après, Abdoulaye Chérif Diaby demeure plutôt fier du travail accompli. « A ma connaissance il n’y a pas eu de malade qui était sorti avec les séquelles », indique-t-il

A la différence de ceux qui ont précédemment comparu, l’ancien ministre reconnait avoir vu des corps. « J’ai vu certains corps et j’étais accompagné de la RTG et France 24, ils doivent avoir des archives », dit-il. Invité par le président du tribunal à donner le nombre de victimes, Abdoulaye Chérif Diaby affirme avoir reçu du médecin légiste de l’époque, le chiffre de 57 corps. Des corps qui, selon lui, avaient été rendus à leurs familles respectives.

Aminata Camara

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