C’est une salve de critiques dont le Cadre de dialogue inclusif qui n’en est qu’à ses débuts aurait bien pu se passer. En effet, bien d’acteurs de la société civile, pourtant dûment conviés à la cérémonie inaugurale, n’ont pas pu trouver de la place. Ils dénoncent une mauvaise qui augurerait d’une suite qui ne serait pas rassurante.
« C’est une mauvaise organisation qu’il faut signaler dès le départ. Et si ça continue comme ça, je pense que ça n’annonce pas un bon lendemain », alerte Mohamed Ansa Diawara, vice-président de la CONASOC. Il suggère notamment que l’on mise sur des « organisateurs qui maitrisent la chose et des lieux appropriés pour que les gens qui sont invités et dignement dotés des cartes d’invitation soient installés ». En tout cas, pour cette première journée, il dénonce une organisation « mal faite ». Au point qu’il témoigne avoir des ministres et des diplomates qu’on a été obligé d’aller sortir de la grande masse des invités pour ensuite les installer ailleurs.
Le vice-président du CNOSCG lui non plus, n’a pas été aimé ce qu’il vu. « Je ne sais si c’est la primature qui a l’organisation du cadre ou si ce sont les facilitatrices, mais ce début laisse d’abord une tâche noire et vient frustrer la société civile dans son entièreté », indique Ange Gabriel Haba. Il dénonce surtout la prépondérance qui semble avoir été accordée aux partis politiques. « Comme si les partie politique étaient mieux que la société civile. Cette manière de faire revient à dire que les mauvais pratiques que nous combattons tous demeurent », selon lui. Le vice-président du CNOSCG invitant dans la foulée ses camarades à quitter les lieux, car à ses yeux, il n’est pas question que la « société civile quémande une place autour du dialogue ».
Et justement, au moment où nous mettons en ligne cet article, plusieurs représentants de la société civile avaient renoncé à prendre part à la session inaugurale du cadre de dialogue inclusif.
Aminata Camara