La Coalition de la convergence centriste pour l’espoir (CCE) prend part à la session inaugurale du cadre de dialogue inclusif, avec notamment son principal leader, l’ancien premier ministre, Lansana Kouyaté. Et on peut dire que c’est avec beaucoup d’espoir que le président du Parti pour l’espoir et le développement national (PEDN) s’associe au dialogue politique qui s’ouvre ce jeudi. D’ailleurs, au-delà de ce dialogue, c’est en la transition que dirige le colonel Mamadi Doumbouya que Lansana Kouyaté fonde des espoirs. Espoir qu’une Guinée normale puisse en sortir. Il l’a dit notamment au micro du Djely, en marge de cérémonie d’ouverture du dialogue.
Lansana Kouyaté commence par rappeler que l’histoire de la Guinée est « tumultueuse ». Il cite à l’appui de ce rappel les coups d’Etat à répétition, les coups d’Etat notamment militaires, mais aussi ceux constitutionnels que le pays a connus.
Quand une transition hérite d’un tel pays, deux options s’offrent à elle, selon l’ancien premier ministre. Soit, elle est une transition simplement de plus. Soit, elle est une transition qui « va poser les jalons d’une paix dans la lecture claire de ce que les Guinéens veulent, c’est-à-dire la démocratie, le développement, c’est-à-dire les fondamentaux pour une administration sérieuse pour faire de la Guinée un pays normal », dit-il. En effet, les Guinéens ne seraient nullement en quête de l’extraordinaire. « Il faut juste que le pays soit normal ». Et à l’en croire, c’est la seconde direction vers laquelle s’oriente la transition avec Mamadi Doumbouya. « Nous avons espoir qu’avec cette transition, nous aboutirons à cela. C’est ce qui motive notre présence », indique-t-il
Abordant également la question de ceux qui ne sont pas là, Lansana Kouyaté les invite à venir. « Ceux qui ne sont pas là doivent être là. Il faut qu’ils arrivent, il faut qu’on se mette tous autour de la table », lance-t-il.
Fodé Soumah