Il l’avait accueilli avec un certain soulagement. Avec aussi l’espoir que la décision préfigurait sa sortie définitive de tout cela dans les meilleurs délais. Mais finalement l’ancien président de l’Assemblée nationale doit déchanter. Parce qu’obéissant à une certaine attitude devenue quasi-mécanique de sa part, le parquet général de la CRIEF a relevé appel contre la décision de la chambre de jugement de la même cour qui a accordé une liberté conditionnelle à Amadou Damaro Camara.
Cet appel a donc reconduit Amadou Damaro Camara en prison alors qu’il devait recouvrer dès hier mardi la liberté de rentrer chez lui. Désormais, il va falloir que la juridiction supérieure examine l’appel du parquet.
A rappeler que l’ancien patron de l’hémicycle n’est pas seul dans cette affaire dans laquelle il est accusé de détournement de 15 milliards destinés à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Ses co-accusés, eux, ont obtenu la liberté notamment de sortir du pays. Par ailleurs, il importe de souligner que la décision de liberté conditionnelle dont il a bénéficié intervenait au terme de la première comparution de Damaro Camara, devant la chambre de jugement de la CRIEF
Aliou Nasta
