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Morissanda Kouyaté : « Où est allé l’argent de nos mines toutes ces années » ?

En séjour en Belgique depuis quelques jours, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africain et des Guinéens établis à l’étranger, a conféré avec les Guinéens visant notamment à Bruxelles. A l’occasion, dressant le bilan de la gestion économique du pays avant l’avènement du CNRD, Morissanda Kouyaté a dépeint un tableau particulièrement sombre. Le chef de la diplomatie estimant que le mal ultime que le pays a jusqu’ici trainé demeure la prévarication.

Aux yeux du ministre des Affaires étrangères, la situation léthargique dans laquelle se trouve la Guinée résulte la mauvaise gouvernance qui a caractérisé le pays depuis plusieurs années notamment dans le domaine des mines. Le paradoxe étant que la Guinée est considérée comme un scandale géologique.  « Nous sommes détenteurs du plus grand gisement de fer et le deuxième plus grand gisement de bauxite dans le monde et nous n’avons rien. Où va l’argent ? La bauxite qui est transportée depuis 60 ans, passe par les rues quartiers de Conakry tous les jours, avec des tonnes de minerais. Ces trains-là passent dans des quartiers avec des cailloux sur les toits. La richesse qui est partie est allée où ? Dans quelle poche », s’interroge Morissanda Kouyaté ? En tout cas, pour lui, « la prévarication, c’est la maladie N°1. C’est-à-dire substituer sa propre poche à la poche de l’Etat ».

Outre cette gestion catastrophique du pays tout au long de son cheminement, Dr. Morissanda Kouyaté justifie l’avènement du CNRD, le 5 septembre 2023, par les déchirures sociales, le fait que les Guinéens n’étaient plus, à ses yeux, un peuple, mais des morceaux du peuple. Or, « que peut faire une nation dans laquelle les citoyens ne s’entendent pas, ne se supportent pas, ne se comprennent pas et ne s’entraident pas », lance-t-il ? Sur cette lancée, poursuit-il : « Le chef de l’Etat est venu parce qu’il a vu que le tissu social était déchiré. Nous nous étions mis par morceaux. Nous n’étions plus un peuple, nous étions des morceaux de peuple ».

N’Famoussa Siby 

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