Officiellement, personne ne les a vues. Mais dans les faits, tout le monde a regardé les vidéos et photos obscènes que l’on s’échange depuis hier via les messageries Wathsapp et Messenger, avec en scène des personnalités publiques. « Ces images heurtent la sensibilité du public » auquel elles sont exposées, estime l’Office de protection, du genre, des mœurs et de l’enfance (Oprogem). Or, en vertu des articles 31 et 37 de la loi spéciale 037 relative à la cyber-sécurité et à la protection des données à caractère personnel, « la diffusion ou la publication de ces images sont formellement interdites en République de Guinée ». En conséquence, annonce l’Oprogem, des enquêtes sont ouvertes, « en vue de mettre hors d’état de nuit les auteurs de ces images ignobles ».
Fodé Soumah