Pour le recrutement de nouveaux à la Fonction publique, tous les candidats ont été soumis au paiement d’une somme de 100.000 GNF, comme frais d’inscriptions. Une condition qui avait suscité beaucoup de réactions à l’époque. En conférence de presse ce mardi 14 mai, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Faya François Bourouno, a été interpellé sur cette question.
Le ministre Bourouno dit avoir demandé la destination de cet argent dès après sa prise de fonction. Et l’information qui lui a été rapportée, dit-il, est plutôt rassurante. « L’information qu’on m’a fait parvenir est que l’argent est au trésor », répond-t-il.
Poursuivant, le ministre a cependant apporté une autre précision concernant cet argent. En effet, dit-il, aucun franc de cet argent n’est utilisé pour l’instant dans les opérations de recrutement à la fonction publique : « Toutes les opérations qu’on est en train de dérouler, aucun franc concernant les 100.000 payés par les candidats n’a été touché. Nous sommes en train de financer totalement le concours sur d’autres lignes budgétaires. Mais l’argent que les candidats ont payé est sur un compte au trésor public ».
Toutefois, souligne néanmoins le ministre, le placement de cet argent dans un lieu sûr n’exclut pas son utilisation par le ministère qu’il dirige. « Ce sont des pré-inscriptions. Ce n’est pas seulement en Guinée. Ça se fait dans tous les pays. Partout où on parle de concours de recrutement, il y a toujours des frais de gestion. Ça peut être des frais de traitement de dossier, des frais d’organisation logistique et tout. L’argent des candidats est au trésor public », rassure encore une fois le ministre du Travail et de la Fonction publique.
Aliou Nasta