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Hôtel de l’Indépendance : Moussa Moïse Sylla s’active pour trouver de nouveaux partenaires

Quelques heures seulement après la résiliation du contrat de rénovation du Grand hôtel de l’Indépendance « NOVOTEL » jadis confiée à la Sud-africaine “SNA”, Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, à la tête d’une délégation du département, a effectué un déplacement sur le site de l’hôtel hier mardi 27 août pour toucher du doigt les réalités sur le terrain.

Depuis la signature du contrat de rénovation du Grand hôtel de l’Indépendance « NOVOTEL » en 2019, pratiquement, il n’y a pas eu grand-chose sur le terrain. Le délai de 3 ans initialement accordé pour sa rénovation a expiré. Pourtant, sur le chantier, rien de concret.

« Il vous souviendra que je me suis rendu sur ce site il y a quelques mois, en compagnie des cadres du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat pour constater l’évolution des travaux et m’entretenir avec le représentant du concessionnaire. Le constat que nous avons fait à l’époque, vous le savez, c’est un constat de désolation puisqu’il n’y avait aucun début de travaux sur ce site. Pas besoin de rappeler toutes nos tentatives pour amener le concessionnaire autour de la table et discuter des conditions qui pouvaient permettre le redémarrage réel des travaux et le respect de la convention signée », explique le ministre.

C’est pourquoi, poursuit-il : « il était donc impératif pour l’Etat de prendre ses responsabilités…ce patrimoine est hautement stratégique, c’est d’une importance assez capitale pour la République de Guinée », souligne Moussa Moïse Sylla.

Le Grand Hôtel de l’Indépendance ou GHI a ouvert ses portes en 1954 sous le nom d’Hôtel de France. Il a été rebaptisé Grand Hôtel de l’Indépendance lorsque la Guinée a obtenu son indépendance en 1958. Cette enseigne reste donc étroitement liée à l’histoire de la Guinée indépendante. C’est pourquoi, le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat compte s’employer pour redonner vie à cet établissement. « On ne peut pas accepter qu’un tel bijou puisse rester en l’état et se dégrader au fur et à mesure. Nous allons explorer les jours à venir de nouvelles voies, de nouvelles opportunités d’investissement afin que très rapidement, le GHI quitte dans cet état et que cet établissement puisse redevenir l’une des cartes postales de la République de Guinée », promet le ministre.

N’famoussa Siby

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