Le cas de Habib Marouane Camara transcende les frontières de la Guinée et prend une envergure internationale. Dans une déclaration, l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a fermement réagi à l’enlèvement de Habib Marouane Camara, journaliste, éditorialiste guinéen. Selon l’organisation, ce dernier a été « enlevé par des hommes en tenue militaire et emmené vers une destination inconnue sans qu’aucun motif légal ne soit invoqué par ses ravisseurs », pouvait-on lire dans la déclaration.
L’UJPLA rappelle que « la liberté de la presse est garantie par la Charte de la Transition » et souligne que « l’exercice des libertés fondamentales est également prévu et soutenu par les dispositions légales, réglementaires et conventionnelles en vigueur en République de Guinée ».
Tout en réaffirmant son engagement pour une presse libre et indépendante en Afrique, l’organisation exprime sa solidarité avec les organisations de presse guinéennes et « encourage les autorités guinéennes à prendre des mesures pour que le journaliste recouvre sa liberté », indique la structure.
L’UJPLA conclut en rappelant que « le respect du plein exercice de la liberté de la presse et des droits fondamentaux de la personne humaine est essentiel dans un État de droit ». Elle exhorte les autorités compétentes à garantir la sécurité physique et morale de Habib Marouane Camara et à respecter ses droits fondamentaux.
Ce kidnapping survient dans un contexte où Habib Marouane Camara faisait face à des menaces persistantes, déjà signalées par son collectif d’avocats au procureur général près la cour d’appel de Conakry le 27 novembre 2024.
Thierno Amadou Diallo