Pourrait-on le considérer comme l’une des répercussions de l’appel aux forces vives de Guinée ? Dans tous les cas, le rapprochement des événements suggère cette idée. Depuis ce lundi 6 janvier 2025, l’entrée dans la commune urbaine de Kaloum, où se trouve le palais présidentiel, est rigoureusement interdite aux motocyclistes.
Des agents de police et de gendarmerie, positionnés au niveau du pont 8 novembre, contrôlent l’accès et ordonnent à tous les motards qui tentent d’y passer de faire demi-tour, à l’exception de ceux munis de cartes professionnelles.
« Quand je suis venu on m’a bloqué pour un début. Mais dès que j’ai présenté ma carte de travail, on m’a laissé passer. Mais les taxi motos ne passent pas », nous témoigne Mamadou Alpha Sow, un jeune en service dans un cabinet.
Toutefois, il convient de noter que cette approche des dirigeants du pays n’est pas inédite. Elles font appel à ce système chaque fois qu’un événement se produit dans la capitale.
Jusqu’à notre départ, la surveillance restait rigoureuse.
Fodé Soumah