Comme à chaque année, la commune urbaine de Boké fait face à une pénurie d’eau potable dans plusieurs quartiers. Cette situation, qui coïncide avec le mois de ramadan et le carême chrétien, met à rude épreuve les citoyens de la commune contraints de se tourner vers des forages. Au micro de notre correspondant local, le directeur de la SEG de Boké a expliqué les raisons de cette pénurie d’eau.
Depuis quelques semaines, certains quartiers de la ville ont renoué avec le manque d’eau potable dans les robinets. Le directeur régional de la SEG, Ibrahima Sylla, donne les raisons de cette carence.
« Pour le cas spécifique de cette année, nous avons rencontré deux problèmes : au mois de décembre, les personnes malintentionnées sont venues vandaliser nos installations au niveau de Dhogol. Cela a conduit à l’arrêt de certains de nos forages qui contribuent aussi à cette pénurie. Le deuxième problème, vous savez, au centre-ville ici, nous avons deux sources : nous avons des forages et le fleuve Balafon. Batafon a presque l’habitude de donner les 60 % au centre-ville, mais aujourd’hui, Batafon n’est pas en mesure de nous donner ça. Ce sont ces deux raisons-là qui expliquent cette pénurie prématurée cette année », a-t-il expliqué.
Face à la contrainte de fourniture d’eau potable, le directeur de la SEG évoque quelques pistes de solutions pour remédier au problème.
« En 2024, le Président de la République nous a octroyé deux forages industriels qui, à date, ne sont pas encore raccordés aux deux réseaux, à savoir : le réseau électrique et la SEG, mais des dispositions sont prises par notre service pour rendre opérationnels ces forages, pour mettre fin à ce problème d’eau et soulager les paisibles citoyens », a-t-il promis.
Mamadou Bah, depuis Boké