Le procès en appel d’Aliou Bah, leader du Mouvement démocratique libéral (MoDeL), a débuté ce mercredi 26 mars 2025, devant la Cour d’Appel de Conakry. L’opposant, condamné à deux ans de prison par le Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum pour offense et diffamation envers le Chef de l’État via un système informatique, se bat désormais pour obtenir une annulation de cette décision.
Dans sa plaidoirie devant la Cour d’Appel, Me Pépé Antoine Lamah, avocat d’Aliou Bah, a dénoncé plusieurs irrégularités dans le procès. Selon lui, la condamnation prononcée par le TPI de Kaloum est « extrême » et constitue une « violation des engagements internationaux » de la Guinée en matière de droits de l’homme. L’avocat a également souligné que la qualification des faits était infondée, estimant que son client n’avait pas commis de diffamation ni d’offense envers le Chef de l’État.
Maître Pépé Antoine Lamah a demandé au tribunal d’annuler la décision de première instance et de relaxer Aliou Bah « purement et simplement », soulignant que la procédure avait été entachée de vices de forme.
Thierno Amadou Diallo