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Conakry : le déficit d’éclairage public, un facteur d’insécurité et d’accidents nocturnes ?

L’obscurité qui règne à certains endroits sur l’autoroute Fidel Castro et la route Le Prince continue de nourrir l’insécurité et les accidents nocturnes dans la capitale guinéenne. Les lampadaires en panne ou inexistants offrent une image peu reluisante de Conakry. Cette situation interpelle, au plus haut niveau, les autorités.

Circuler la nuit à Conakry est devenu un véritable défi, tant pour les automobilistes que pour les piétons. En l’absence d’un éclairage adéquat, de nombreux citoyens dénoncent l’insécurité croissante et la recrudescence des attaques nocturnes.

Mamadouba Camara, chauffeur de transport en commun, témoigne des difficultés rencontrées au quotidien.

« La route devient impraticable dès que la nuit tombe. L’état dégradé de la chaussée, combiné à l’absence de lumière, entraîne souvent des incidents. Par exemple, entre Dabompa et Entag, tout est plongé dans le noir. L’État doit vraiment agir pour protéger les citoyens », alerte-t-il.

Même son de cloche chez Chérif Kourouma, un jeune motard basé à Entag, qui évite désormais de travailler au-delà de 21 heures.

« Je ne peux plus circuler la nuit. Certaines zones de la ville sont totalement plongées dans l’obscurité. C’est là que des motards se font souvent braquer », déplore-t-il.

Pour les femmes, la situation est encore plus préoccupante. Cissé Aminata, vendeuse au marché d’Entag, a été victime d’une agression matinale.

« Je me levais à 5h30 pour aller au marché, mais après qu’on m’a arraché mon sac, je ne sors plus avant 7h. Beaucoup d’autres femmes ont subi la même chose. À cette heure-là, la ville dort encore, et il fait trop sombre », raconte-t-elle, visiblement émue.

Face à cette insécurité grandissante, la population attend des mesures concrètes. La réhabilitation et l’installation de lampadaires fonctionnels sur les grands axes de la capitale s’imposent comme une urgence. Il en va de la sécurité des citoyens, de la fluidité de la circulation, mais aussi de l’image du pays.

Reste à savoir si les autorités guinéennes prendront enfin la mesure de cette réalité préoccupante et passeront à l’action.

Lansana Camara, stagiaire 

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