Dans une déclaration rendue publique ce mercredi, l’organisation syndicale dénonce avec force le blocage « précipité et injustifié » des salaires de plusieurs enseignants en situation régulière, une décision prise par le Ministère du Travail et de la Fonction Publique (MTFP).
Selon le SLECG, ces blocages sont intervenus sans notification préalable, sans procédure contradictoire, et surtout sans publication des résultats officiels du contrôle administratif récemment effectué. Pourtant, les enseignants concernés, assure le syndicat, sont bel et bien en poste, reconnus par leur hiérarchie et pleinement engagés dans l’accomplissement de leurs missions pédagogiques.
« C’est une atteinte grave aux droits fondamentaux des travailleurs de l’éducation. C’est aussi une preuve de légèreté et de mépris », déclare le SLECG dans un ton ferme, dénonçant un manque de professionnalisme flagrant dans la gestion de ce dossier.
Face à cette situation, le syndicat formule une série de revendications immédiates :
- Le déblocage sans condition des salaires des enseignants jugés injustement sanctionnés ;
- La publication officielle et détaillée des résultats du contrôle effectué ;
- La correction rapide des erreurs administratives ayant conduit aux sanctions ;
- La mise en place d’une cellule de recours, capable de traiter les cas litigieux de manière équitable et humaine.
Le SLECG appelle également les plus hautes autorités du pays notamment la Présidence, la Primature, le ministère du Travail et celui de l’Enseignement pré-universitaire à intervenir rapidement pour rétablir les enseignants dans leurs droits.
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