Dans la matinée du vendredi 26 septembre, l’Observatoire national de supervision du référendum (ONASUR) a organisé une conférence de presse dans un hôtel de la capitale pour faire le point sur ses activités et sa démarche opérationnelle, conformément aux objectifs qui lui ont été assignés depuis sa mise en place, 72 heures après le scrutin référendaire du 21 septembre.
L’objectif principal de cette conférence était de « informer les autorités compétentes, la population guinéenne ainsi que toutes les parties prenantes du référendum constitutionnel du 21 septembre 2025 sur les missions et l’approche méthodologique qui ont présidé à la supervision du scrutin de l’ONASUR », a expliqué Dr Michel Jeannette Tolno. Il a ajouté qu’il s’agissait également de « présenter les activités réalisées par l’ONASUR dans le cadre de la supervision du scrutin référendaire ». Ces activités incluent la supervision du processus électoral, le suivi du respect du chronogramme, la vérification du matériel électoral, l’observation du scrutin, du dépouillement et de la centralisation des résultats, ainsi que la transmission d’un rapport aux autorités compétentes.
Le premier rapporteur de l’ONASUR, Ousmane Diaby, a détaillé les différentes étapes de la mission de supervision, réparties en trois phases : avant, pendant et après le scrutin.
« S’agissant de la veille du scrutin, nous avons animé un point de presse pour vous parler juridiquement du cadre légal portant sur cet organe et ce qu’on projetait en termes d’activité devant être réalisé sur le terrain », a expliqué Ousmane Diaby. Il a précisé qu’avant le jour J, c’est-à-dire le dimanche 21 septembre 2025, un point de presse a été organisé pour « vous parler de tout ce que le peuple des Guinées attendait de nous et de tout ce que la loi nous conférait en termes de mission et d’attribution conformément à la loi 012 du mois d’avril 2025 ».
Le jour du scrutin, la première étape a consisté en la « formation et au déploiement des superviseurs de l’ONASUR, tant sur le territoire national au niveau des préfectures, communes et régions qu’au niveau de l’étranger, dans les 34 ambassades de la Guinée », a détaillé Diaby. Il a ajouté que ces superviseurs ont été « effectivement formés et déployés sur le terrain pour réaliser les différentes tâches qui leur étaient dévolues », afin de garantir la réussite de ce scrutin historique pour le pays.
Un centre de collecte et de traitement des données électorales a également été mis en place pour centraliser les informations transmises par les superviseurs déployés sur le terrain. Ce système a permis une gestion efficace des données et une surveillance en temps réel du déroulement du scrutin.
La phase post-scrutin a été marquée par une rencontre entre l’ONASUR et les autres missions d’observation électorale, aussi bien internationales que nationales, notamment avec la Francophonie et des organisations de la société civile. Ces échanges ont permis de renforcer la synergie des efforts pour une observation effective du scrutin du 21 septembre.
Enfin, l’ONASUR a rédigé et transmis un rapport général aux autorités compétentes, comme le stipule la loi.
Concernant la fin de la mission de l’ONASUR, le président de l’organe, Dr Koureissi Condé, a précisé : « Le mandat de l’ONASUR prendra fin à compter du jour de la proclamation des résultats par la Cour suprême ».
Aminata Camara