Il y a quelques mois, la ministre de l’Industrie et des PME, Dre Diaka Sidibé, lançait une vaste opération de fermeture de plus de 1 700 unités industrielles de production d’eau ne respectant pas les normes sanitaires, sur un total de plus de 3 100 identifiées à travers le pays. Pourtant, malgré cette mesure, plusieurs de ces unités auraient repris leurs activités dans la clandestinité. Interpellée sur ce constat ce lundi 24 novembre, en marge de l’évaluation des actions du ministère, la secrétaire générale, Bintou Douno, a apporté des précisions.
Elle assure que des dispositions fermes ont été prises.
« Il y a eu un véritable travail collaboratif avec toutes les parties prenantes, notamment la Direction nationale de l’Industrie, l’Inspection générale, d’autres directions du Commerce ainsi que les chefs de localité, afin de mettre en place des équipes dynamiques et assurer le suivi. Mais, comme vous le savez, certaines unités produisent souvent à des heures tardives. Nous avons trouvé une solution interne à ce sujet. Nous avons même commencé à fermer certaines unités industrielles qui produisent en catimini. Des actions ont été prises en interne pour cela », a-t-il indiqué.
Sur l’identité des unités concernées, la SG reste prudente.
« Pour le moment, nous ne pouvons pas communiquer davantage parce qu’il s’agit de marques, et nous ne faisons pas de publicité pour certaines marques d’eau ici. Mais sachez que des actions ont bel et bien été prises en interne et que nous travaillons avec l’implication de toutes les parties prenantes sur le terrain », a-t-il martelé.
Balla Yombouno


