Le Front Démocratique de Guinée (FRONDEG) se dit surpris et préoccupé par la décision de la Délégation spéciale de Matoto de refuser l’encadrement de sa marche politique du 30 novembre. Un épisode qui relance le débat sur l’équité du processus électoral.
Le président de la Délégation spéciale affirme avoir reçu le courrier du FRONDEG annonçant la marche politique inscrite dans le cadre de la présidentielle du 28 décembre 2025, mais refuse catégoriquement d’en autoriser l’encadrement.
Dans sa réponse officielle, l’autorité communale remercie le parti pour la reconnaissance du rôle de protection dévolu à la Délégation spéciale, mais exige au préalable «toutes les informations sur la formation politique et son candidat retenu par la Cour suprême». Une demande jugée surprenante par le FRONDEG, compte tenu de la notoriété du parti et du candidat concerné.
Face à cette position, le Front Démocratique de Guinée dénonce une attitude «incompréhensible» et parle même d’un doute sérieux quant à «l’impartialité et l’équité» dont devraient faire preuve les autorités locales en période électorale.
« Il apparaît surprenant qu’un président de délégation spéciale puisse affirmer ouvertement n’avoir pas connaissance de la candidature d’Abdoulaye Yéro Baldé et de l’existence du FRONDEG. Nous fournirons des informations complémentaires mais, cependant, il n’en demeure pas moins que nous percevons une forme manifeste de mauvaise foi et des velléités de blocage », a indiqué le parti dans une déclaration.
Siby


