Ce 28 décembre, plusieurs bureaux de vote de Siguiri ont connu un véritable afflux, avec des files d’attente dignes des grandes heures de mobilisation citoyenne. Mais cet après-midi, le décor a radicalement changé : les électeurs semblent s’être volatilisés.
Selon certains responsables locaux, ici, on vote rapidement, puis on disparaît aussitôt pour vaquer à d’autres activités plus pressantes, comme si le devoir civique n’était qu’une formalité éclair. Résultat : l’affluence s’est effondrée, laissant les bureaux presque vides, comme si la présidentielle était devenue un événement ponctuel… à consommer rapidement et sans stress.
Dans certains bureaux de vote, notamment, dans le district de Kissakolen, relevant de la Commune urbaine de Siguiri, au bureau de vote terrain de football, le manque d’électeurs laisse place à la somnolence.
Ibrahima Camara, depuis Siguiri


