En ce vendredi 13 juin, deuxième journée des épreuves du Certificat d’études élémentaires (CEE), les candidats se sont fortement mobilisés au centre du collège Almamy Samory Touré de Sangoyah, dans la commune de Matoto. Au programme : Dictée et questions, ainsi que Sciences d’observation. Dans une ambiance détendue, plusieurs élèves se sont exprimés sur le déroulement des épreuves.
Rencontré dans la cour de l’établissement, Thierno Mamoudou Doumbouya, 12 ans, s’est montré optimiste :
« Par la grâce de Dieu, les épreuves se sont bien passées pour moi et pour mes camarades. Avant même que le surveillant ne siffle, presque tout le monde avait terminé dans ma classe. Nous prions pour que cela continue ainsi ».
Même sentiment du côté d’Aïssatou Barry, également candidate. Elle a salué à la fois la clarté des sujets et la bonne conduite des surveillants.
« Je suis contente, les sujets étaient très abordables. À ce rythme, je suis confiante de décrocher mon examen, par la grâce de Dieu. Les surveillants nous interdisaient de communiquer ou de copier, mais ils étaient très compréhensifs. Ils nous ont encouragés à garder notre calme et nous ont rassurés », a-t-elle déclaré.
Pour Mohamed Kourouma, élève de l’école primaire de Kissôssô Bas-fonds, cette deuxième journée a été plus satisfaisante que la précédente.
« Les épreuves n’étaient pas compliquées, surtout la Dictée. Je m’en suis bien sorti, et pareil pour les Sciences d’observation. Je suis fier de moi aujourd’hui, contrairement à hier où la Géographie et la Rédaction m’avaient un peu fatigué. Il y avait un petit piège dans la Rédaction qu’il fallait bien comprendre », a-t-il souligné.
Au-delà des épreuves, la présence des parents au centre d’examen constitue un soutien moral non négligeable pour les plus jeunes candidats. Mohamed Lamine Tounkara, père d’Oumou Tounkara (9 ans), a tenu à l’accompagner.
« Je suis venu avec ma fille dès 8h pour la soutenir, car elle est encore très jeune. Malgré son âge, elle fait preuve d’un grand sérieux. Depuis le début de l’année, elle ne pense qu’à réussir son examen. Parfois, on doit presque l’obliger à faire une pause, mais elle insiste pour étudier, elle veut faire partie des cinq meilleurs de son école. Je lui souhaite bonne chance, ainsi qu’à tous les autres candidats », a-t-indiqué.
Lansana Camara, stagiaire