Alors que la Chambre spéciale de contrôle de l’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) avait accordé sa mise en liberté le mardi 29 juillet, l’ancien Directeur général des Impôts, Mory Camara, ne retrouvera pas encore sa liberté. En cause : le parquet spécial dirigé par Aly Touré a immédiatement formé un pourvoi contre cette ordonnance. C’est désormais à la Cour suprême de trancher et de dire le droit dans cette affaire à forts enjeux.
Mory Camara est poursuivi pour avoir drastiquement réduit les impôts dus par deux sociétés minières : de 800 à 17 milliards de francs guinéens pour ASHAPORA, et de 600 à 6 milliards pour la SMFG, selon l’accusation portée par le parquet.
En attendant l’issue de cette procédure, l’ex-patron du fisc guinéen, détenu depuis plusieurs semaines, est actuellement hospitalisé à l’hôpital sino-guinéen pour des raisons de santé.
Reste à savoir si la Cour suprême confirmera ou cassera la décision de la CRIEF en faveur de sa libération. Le feuilleton judiciaire se poursuit.
Aminata Camara