Faute d’accord budgétaire entre républicains et démocrates, les États-Unis connaissent depuis ce mercredi 1er octobre un nouveau « shutdown ». Une crise qui met à l’arrêt une partie de l’administration fédérale, avec des conséquences directes jusque dans leurs représentations diplomatiques à l’étranger. Les premières répercussions se font déjà ressentir en Guinée.
Washington est entré, ce 1er octobre, dans une nouvelle période de « shutdown », une paralysie partielle de l’administration fédérale, faute d’entente entre républicains et démocrates sur le vote du budget national. Une première depuis 2018.
Selon le bureau budgétaire du Congrès, près de 750 000 fonctionnaires devraient être mis en chômage partiel dans les jours à venir. Les conséquences s’annoncent lourdes : fermeture des musées, des parcs nationaux, ralentissement de la justice et perturbations dans le trafic aérien. Le versement de certaines aides sociales pourrait également être retardé.
Cette impasse politique, qui a éclaté après l’échec des négociations avant la date butoir du 30 septembre à minuit, n’épargne pas l’international. En Guinée, l’ambassade des États-Unis a annoncé via sa page Facebook que cette dernière (Page Facebook) ne sera pas « mise à jour régulièrement jusqu’à la reprise complète des activités du gouvernement américain », sauf pour les informations urgentes relatives à la sûreté et à la sécurité.

Ce bras de fer budgétaire à Washington met une nouvelle fois en lumière les profondes divisions partisanes américaines, dont les répercussions se font sentir bien au-delà de leurs frontières.
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