À l’instar des autres établissements du pays, l’école primaire de Gorèye, située dans la commune urbaine de Boké, a rouvert ses portes lundi, marquant le coup d’envoi de l’année scolaire 2025-2026. Si la reprise s’est déroulée dans le calme et la discipline, un problème majeur vient ternir cette rentrée : le manque criant de tables-bancs.
Le directeur de l’établissement, Thierno Mamadou Diallo, s’est réjoui de la mobilisation du corps enseignant dès le premier jour de classe.
Mais derrière cet enthousiasme se cache une réalité préoccupante : l’école manque cruellement de mobilier et de matériel didactique.
« Notre véritable souci ici, c’est l’insuffisance notoire de tables-bancs et de manuels scolaires. Cette situation risque de nuire à la qualité de l’apprentissage des enfants », alerte le directeur, visiblement inquiet.
Conscient de l’urgence, il lance un appel pressant aux autorités éducatives, aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’aux bonnes volontés.
« Je sollicite l’aide de l’État, des partenaires de développement et de toute personne capable de nous aider à surmonter cette difficulté », plaide-t-il.
Cette rentrée à Boké, pourtant marquée par une forte mobilisation des enseignants et des élèves, met une fois de plus en lumière les défis persistants du système éducatif local : infrastructures précaires, manque d’équipements et besoins urgents en ressources pédagogiques.
Mamadou Bah, depuis Boké