À quelques semaines de la présidentielle prévue le 28 décembre 2025, l’incertitude plane toujours sur la participation de certains grands partis politiques guinéens, dont l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), actuellement suspendue par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD). Mais selon Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports et porte-parole du gouvernement, par ailleurs ancien cadre du parti, la présence de l’UFDG au scrutin est bel et bien envisagée.
« L’UFDG fera partie de l’élection présidentielle. Mais c’est peut-être Cellou qui ne sera pas candidat. C’est tout. Nous, on est déjà là, et on est très nombreux. Donc on fera partie », a-t-il déclaré, assurant que le parti conserve une base militante active malgré la suspension.
Ousmane Gaoual Diallo, qui revendique depuis trois ans son soutien au président de la République, affirme que la majorité des militants de l’UFDG ne se considèrent plus comme un parti d’opposition, mais comme membres de la mouvance présidentielle.
« Certains m’ont reproché d’apporter mon soutien au président tout en voulant diriger le parti. Mais je n’ai pas changé de position. Aujourd’hui, la grande majorité des militants pensent comme moi », a-t-il souligné.
Pour le ministre, l’heure est désormais à la responsabilité politique et à la participation au processus électoral, quelle qu’en soit la forme.
« Si tu n’es pas président, tu peux être sénateur, député, maire, président de district ou chef de quartier. Il y a beaucoup d’autres élections auxquelles le parti doit prendre part. Considérer que si le président actuel n’est pas là, le parti ne doit aller nulle part, c’est une faute morale et politique », a-t-il conclu.
Siby