Après avoir bénéficié d’une liberté provisoire ce jeudi 16 juin 2022, décidée par le juge de la Chambre de contrôle d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), Albert Damantang Camara, ancien ministre de la Sécurité et de la Protection civile ne sera pas libre aujourd’hui.
Quelques heures après l’annonce de cette mise en liberté provisoire, Aly Touré, le procureur spécial près la CRIEF a mis son veto. Alors que l’ancien porte-parole du gouvernement sous le régime Alpha Condé était soumis à un paiement d’une caution d’un milliard de francs guinéens pour espérer recouvrer sa liberté, le procureur spécial près la CRIEF a interjeté appel contre cette décision du juge. Ceci dit, l’ex-ministre reste en prison. La dernière décision dans cette affaire reviendra désormais à la Cour suprême.
Arrêté et conduit à la maison centrale de Conakry le 21 avril dernier, Albert Damantang Camara est poursuivi pour des faits de « détournements et complicité de détournement de deniers publics, enrichissement illicite, corruption et blanchiment ».
Aliou Nasterlin