Encore cette année, la fête de l’Aïd El fitr a enregistré des victimes du côté de Kankan. Le service des urgences de l’hôpital régional de Kankan a notifié une vingtaine de cas d’accidents dont un mortel en provenance d’une commune rurale. L’excès de vitesse, la surcharge sont les principaux acteurs auxquels ces accidents.
Le chef du service des urgences de l’hôpital régional de Kankan, mettant l’accent sur le jour de la fête, a révélé qu’il y a eu « quatre cas d’accidents reçus au service des urgences dont un cas grave qui a été transféré au service d’ORL. Les trois autres cas étaient des blessures légères qui sont rentrés à la maison le même jour après les soins ».
Puis, le lendemain, a-t-il poursuivi : « Sept cas dont quatre graves ont été reçus le lendemain de la fête. Ceux qui étaient dans un état critique ont été transférés au service de traumatologie, parce que c’était des cas de fracture ».
Mais surtout le dimanche, surlendemain de la fête « il y a eu neuf cas d’accidents dont trois graves. Trois de ces cas ont été transférés au service de la traumatologie et à ORL. A ceux-là, s’ajoute un cas de dépôt de corps. L’intéressé a fait l’accident dans la zone de Mandiana, plus précisément à Kodiaran, à 25 km du centre-ville » a indiqué Dr. Yaraboye Koïvogui.
Si on peut bien regretter un tel bilan, notamment en pensant à ceux qui en ont été les victimes, le médecin nous rappelle qu’il y a de quoi s’en féliciter, au vu des données relatives aux fêtes antérieures. « On peut s’en féliciter, avec tout ce mouvement qui est en ville, si on n’a enregistré que 20 cas d’accident. Donc, le bilan est moins lourd que celui de l’année passée. Cela veut dire que les sensibilisations faites à l’endroit des populations par les autorités, le service de sécurité sont bien assimilées. Et c’est grâce à vous aussi les journalistes », a conclu Dr. Yaraboye Koïvogui.
Michel Yaradouno, depuis Kankan