Le procès le procès des activistes Foniké Mengué, Ibrahima Diallo et Sekou Yaya absent du pays dont on parlait tantôt vient de s’ouvrir ce jeudi 8 juin devant le tribunal de première instance de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
Et le premier appelé à la barre est Ibrahima Diallo, en charge des opérations du Front nationale pour la défense de la constitution (FNDC). « Dans cette procédure, notre arrestation a été illégale et arbitraire, la détention a été illégale et arbitraire, la libération également a été illégale », a d’emblée déclaré Ibrahima Diallo
Puis, il poursuit : « Je ne reconnais pas ces faits qui nous sont reprochés. Je suis citoyen, acteur de la société civile qui mène un combat avec mes collègues pour le retour à l’ordre constitutionnel de notre pays, contre l’injustice, contre la confiscation du pouvoir par la junte au pouvoir ».
Sur la même lancée, il enchaine : « Nous considérons que nous sommes des otages du CNRD. La junte au pouvoir a décidé dans le but de confisquer le pouvoir et confisquer les libertés publiques, de nous priver de notre liberté pendant plus de 9 mois à la maison centrale de Conakry. La preuve est que ce n’est pas la justice qui nous à libérés de la prison, mais le CNRD sous pression de la rue . Donc, ce procès est un procès politique »
Fodé Soumah
France 24 épinglée par la HAC : une « insuffisance professionnelle » dénoncée