Ce lundi 26 février 2024 marque le début d’une grève générale illimitée à l’appel du mouvement syndical guinéen pour exiger entre autres la libération du syndicaliste et journaliste Sékou Jamal Pendessa, la baisse des prix des denrées de première consommation ou encore l’arrêt du musellement dont la presse fait l’objet depuis trois mois.
L’appel des centrales syndicales est très suivi le long de l’axe Foulamadina-Kipé, sur la corniche nord. Le long de cette route habituellement embouteillée, les boutiques et magasins sont fermés. Les rideaux des banques sont tirés, et la circulation exceptionnellement fluide. De fait, les quelques véhicules qu’on aperçoit sont des engins personnels. Les conducteurs de taxi ayant manifestement décidé de répondre à l’appel du syndicat.
Au niveau de Foulamadina, tôt ce lundi, les membres du syndicat des conducteurs de taxis moto s’attelaient à faire respecter le mot d’ordre de grève.
Dans ce quartier, la nuit dernière, les populations ont entendu des tirs sporadiques de 3 heures du matin à la prière de l’aube.
Mais pour l’heure, aucun accrochage n’est signalé entre les jeunes et les forces de l’ordre.
N’Famoussa Siby