La Grève générale et illimitée annoncée par le mouvement syndical de Guinée, n’est pas suivie qu’au niveau de la route le Prince. La paralysie qu’elle induit affecte toute la capitale guinéenne. C’est le cas notamment le long de l’autoroute Fidel Castro où on a plutôt l’habitude de bouder les appels à la protestation contre les autorités.
Ce lundi, il est aisé de constater que la journée n’est pas normale, en parcourant l’autoroute Fidel Castro, un des deux principaux axes de la capitale guinéenne. Du rond-point de Matoto au grand marché de Madina, en passant par le quartier Gbessia qui abrite l’aéroport du pays, la circulation y est anormalement fluide. Certes, çà et là, quelques citoyens s’efforcent de vaquer à leurs occupations. Mais ils ne suffisent pas à combler le vide. Autre signe : un dispositif sécuritaire est déployé au niveau des carrefours dont celui de la Tannerie.
Pour rappel, le mouvement syndical à la base de cette grève, exige la libération sans condition du syndicaliste et journaliste, Sékou Jamal Pendessa, la levée de la restriction de l’internet, la libération des ondes ou encore la baisse des prix des produits de grande consommation.
Aminata Camara