Jusqu’à récemment, l’organisation du référendum constitutionnel était un des rares arguments de taille que les autorités guinéennes brandissaient pour faire montre de bonne foi au sujet du retour à l’ordre constitutionnel. Mais cette promesse qui ressortait du discours du président Mamadi Doumbouya, en début d’année, est, elle aussi de plus en plus menacée. En tout cas, dans sa dernière sortie, le porte-parole du gouvernement n’exclut l’éventualité que là aussi, il y ait un glissement.
« Nous travaillons pour que le référendum se tienne en fin d’année. Mais de toutes les façons, un calendrier, c’est une projection. D’autres faits peuvent faire en sorte que ça ne se réalise pas. Il faut être réaliste (…) Ça dépend du contexte qui va arriver. Nous sommes dans la projection d’organiser ce référendum en fin d’année. Il n’y a pas d’élément contraire jusqu’à présent. Maintenant, si les éléments du contexte justifient que ce soit remis à l’année prochaine, mais ce sera remis à l’année prochaine. J’ai toujours soutenu l’idée qu’il Il n’y a personne qui détient un fouet derrière la Guinée pour dire : ‘’Fais ça’’ ! Ce n’est pas comme ça que ça marche. Un État s’organise en fonction de ses propres paramètres », a dit Ousmane Gaoual Diallo.
Ledjely.com