Peut-il être assimilé à un tremblement de terre ? Une série de secousses de faible intensité a été détectée dans la nuit du 21 au 22 octobre au quartier N’krumah du secteur Silakrö, dans la commune rurale Sinko, préfecture de Beyla. Une situation qui plonge les habitants de ce quartier dans l’angoisse.
C’est aux environs de 20 heures que les vibrations ont commencé à se ressentir dans la zone. « Aussitôt, j’ai demandé à mon mari de vérifier si notre maison n’était pas tombée ou celle des voisins. Il m’a fait savoir que rien n’est tombé », a soutenu Karamo. Poursuivant, elle ajoute : « Quand nous sommes rentrés se coucher dans les bandes 23h, nous avons entendu encore un autre bruit plus retentissant que le premier. Là, tout le bâtiment a tremblé ».
L’angoisse n’était pas au summum. C’est aux environs de 4 heures du matin que cette dame et son mari vont juger alarmante la situation. Une autre secousse très violente cette fois-ci que les deux précédentes va accentuer la peur dans tout le quartier. « Un troisième et un quatrième bruit ont de nouveau retenti, entre 3h et 5h du matin, plus assourdissant, réveillant tout le quartier. C’est ainsi qu ‘on a jugé nécessaire d’informer les autorités », a déclaré Karamo.
C’est ainsi que le chef de quartier de N’krumah, à attirer l’attention du président de la délégation spéciale de Sinko et le sous-préfet. Aussitôt informés, le président de la délégation spéciale, le sous-préfet, accompagné du commandant du camp et de son homologue de la gendarmerie, se sont transportés sur les lieux dans la journée de mardi.
Après constat, le président de la délégation spéciale a rassuré les citoyens pris de panique de à garder le calme avant l’arrivée des services compétents. « Restez tranquille, nous avons remonté les informations aux services des Géo-Techniciens qui s’y connaissent mieux et les autorités préfectorales. Ils viendront mener des études approfondies pour comprendre le phénomène », a souligné le président de la délégation spéciale de Sinko.
Aux dires des citoyens de Sinko, ce phénomène de tremblement de terre n’est pas à sa première dans cette sous-préfecture de Beyla. Il se produit le plus souvent les nuits.
Même si aucune perte en vie humaine, ni matériel n’est à déployer, les citoyens de cette localité attendent les conclusions des services compétents.
Amara Papsoul BAMBA, depuis Beyla