Mardi dernier à travers un communiqué, le ministère de la sécurité et de la protection civile a mis fin aux ports des cagoules par les conducteurs de taxi-motos sur l’ensemble du territoire national. A Boké, la décision est favorablement accueillie par ces derniers.
L’interdiction du port des cagoules par les conducteurs de taxi-motos intervient à un moment où les conducteurs du deux-roues évoluant dans cette ville minière sont régulièrement victimes d’attaques et d’assassinats. C’est pourquoi Mamadou Djouldé Diallo, conducteur de taxi-moto au carrefour 110e rue, trouve la mesure salutaire. « Pour moi, c’est une très bonne décision de la part de la police d’interdire le port des cagoules. Le plus souvent, ce sont des mauvaises personnes qui se font passer comme des taxi-maîtres mais qui ne le sont pas», dit-il
Pour Elhadj Ismaël Diallo, conducteur de taxi-motos, au grand rond-point en face de la préfecture, cette décision devrait être généralisée à tous les citoyens guinéens. « Le fait que la mesure concerne uniquement les taxi-maîtres, c’est ce que moi, je trouve anormal. Cette mesure devrait viser tout le monde, c’est en cela, qu’elle allait être efficace. Presque, la majeure partie de ceux qui portent les cagoules là, c’est pour ne pas être reconnus », indique cet autre conducteur de Taxi-motos.
Sur le sujet, le syndicat des conducteurs de taxi-motos de Boké, invite les citoyens à s’abstenir de monter sur les conducteurs de moto encagoulés. « Je demande à l’autorité de la place d’appuyer cette décision. Pour rendre cette décision plus efficace, il faut sensibiliser la population, en demandant aux citoyens de ne pas prendre les taxi-maîtres encagoulés. Tous les taxi-maîtres qui ne s’identifient par à travers leurs gilets et les plaques d’immatriculation, qu’ils refusent de les prendre », conseille Ibrahim Basleur Keita, secrétaire général du syndicat des conducteurs de taxi moto à Boké.
Mamadou bah, depuis Boké