Le 21 octobre dernier, une secousse de faible intensité ressentie au quartier N’Krumah, secteur Silakrö dans la commune rurale de Siniko, préfecture de Beyla, avait provoqué une peur chez les citoyens de cette localité. Face à l’inquiétude, les autorités compétentes ont dépêché une équipe de géotechniciens pour une analyse plus approfondie du phénomène.
Après plusieurs jours sur le terrain, les techniciens ont d’ores et déjà mis de côté l’idée d’un tremblement de terre, a déclaré le directeur préfectoral des mines et de la géologie de Beyla, rencontré ce vendredi 8 novembre. Un début de soulagement chez les autorités et les populations de Sinko. « ce qui a soulagé les autorités communales et sous-préfectorales, c’est du fait qu’ils ont dit que ce n’est pas un phénomène qui peut créer des dégâts et que ce n’est pas un tremblement de terre. Ils ont rassuré que, quelle qu’en soit la situation, ils ont des moyens pour pouvoir la canaliser », a souligné le directeur préfectoral des mines et de la géologie de Beyla.
Selon le rapport de la mission des géotechniciens, la cause de ce phénomène peut être située à deux niveaux, ajoute le Directeur préfectoral des mines et géologie de Beyla, « soit c’est un phénomène lié à des activités humaines ou bien c’est naturel. Mais selon eux (les techniciens), c’est un phénomène lié aux activités humaines. Donc, on peut se taire. Parce que c’est purement professionnel », dit-il.
Toutefois, notre interlocuteur dit attendre le rapport final des techniciens sur le terrain pour une totale assurance. « On attend d’abord le rapport définitif. Mais quand même, c’est soulageant, parce qu’ils nous ont rassurés qu’ils maîtrisent la situation », affirme-t-il.
Amara Papsoul BAMBA, depuis Beyla