Scientifiquement appelé « Paederus Littoralis » ou encore « béret rouge » dans la compréhension générale, la Paederus Littoralis est un petit insecte qui cause de grandes irritations lorsqu’il est écrasé sur la peau. Mohamed Soumah, victime d’une rencontre inattendue avec ce petit coléoptère, vit depuis cinq jours un calvaire qui empoisonne son quotidien.
« J’étais tranquillement assis avec ma femme et mes enfants quand j’ai senti une petite piqûre au niveau de ma paupière supérieure gauche », raconte Mohamed, l’œil gauche à moitié ouvert. « Au début, je n’ai pas prêté attention, mais quelques heures plus tard, ma paupière commença à s’enfler suivie de démangeaisons insupportables », raconte-t-il.
Ce que Mohamed ignorait, c’est qu’il venait d’entrer en contact avec la pédérine, une substance toxique sécrétée par cet insecte. Cette substance provoque des lésions cutanées graves, caractérisées par des vésicules, des croûtes et des desquamations. « C’est comme si ma paupière brûlait de l’intérieur et que l’on passait quelque chose dans mon œil gauche », confie-t-il, les yeux rougis par le manque de sommeil.
Les nuits, la douleur et les démangeaisons le titillent sans cesse, lui empêchant de trouver le sommeil. « Depuis le deuxième jour de cette infection, ma vision ne supporte pas la lumière et le soleil. Je suis obligé de porter des lunettes de soleil pour pouvoir sortir de la maison. La nuit, il m’est impossible de dormir. Lorsque je ferme les yeux, j’ai l’impression d’avoir du sable dans les yeux. Ce qui fait que j’ai une migraine atroce la nuit et tout au long de la journée. C’est vraiment épuisant », se désole-t-il.
Les médecins ont confirmé le diagnostic de dermatite à Paederus et lui ont prescrit un traitement adapté, les symptômes s’atténuent lentement, mais avec une marge d’espérance pour Mohamed. « Je suis finalement allé à l’hôpital avant-hier, après le diagnostic, le médecin a confirmé qu’il s’agit d’une dermatite à Paederus. J’utilise présentement des produits qu’il m’a prescrits et Dieu merci, la douleur commence à s’atténuer petit à petit », a-t-il avoué.
L’histoire de Mohamed Soumah est un rappel de la nécessité de se protéger des piqûres d’insectes, même les plus anodines en apparence. Aujourd’hui, il espère que les symptômes s’atténuent rapidement afin de retrouver une vie normale.
JRI de l’Ombre