Comme annoncé par les autorités guinéennes, à travers la direction nationale des impôts, les opérations de contrôle et de recouvrement forcés des vignettes, au titre de l’exercice 2024, ont démarré dans la commune urbaine de Boké.
Contacté ce lundi par notre rédaction, le commissaire spécial adjoint de la police routière de Boké, est revenu sur le bien fondé de cette opération.
« L’opération de contrôle et de recouvrement forcé des vignettes a été officiellement lancée aujourd’hui, nous avons déjà commencé cumulativement avec les non-immatriculés et les non-porteurs de casques. Ce contrôle concerne tous les engins, sauf les engins diplomatiques, consulaires, les missions onusiennes, les VA, les GM et les PN. Le délai commence aujourd’hui jusqu’au 31 décembre. Quant on récupère quelqu’un, on va le verbaliser avant de le libérer », a dit le commissaire Abou Diawara.
Selon notre interlocuteur, s’acquitter de la taxe unique sur les véhicules est d’une importance capitale pour l’économie du pays.
« Un bon citoyen doit respecter les lois de son pays, notamment en payant les taxes. C’est l’argent de ces taxes-là, qui nous permettent de reconstruire nos routes. Par exemple, la voirie urbaine de Boké est en train d’être refaite aujourd’hui. Tout ce que vous voyez-là, c’est à travers la contribution des citoyens. Tout engin sans immatriculation pris aussi sera immatriculé avant de bouger, c’est indiscutable », a expliqué l’agent.
Mamadou bah, depuis Boké