Koumba Kamano, âgée de 26 ans, mère de deux enfants et célibataire, a trouvé la mort dans une altercation avec son ex-copain. Les faits se sont déroulés dans la nuit du jeudi au vendredi à Diatéla, dans la commune urbaine de Siguiri.
Selon le présumé auteur, il était dans une relation avec la victime qui datait de plusieurs années, pendant que lui résidait à Bambala et la fille à Toka. Une relation qui va se solder par une grossesse, mais, malheureusement, le bébé qui naît de cette union ne va pas vivre longtemps et va mourir.
La relation va continuer et les deux tourtereaux vont tous quitter leurs différents quartiers et vont se retrouver dans le quartier Diatéla.
Poursuivant son explication, l’homme dit avoir constaté un changement de comportement chez la fille envers lui depuis un certain temps. Une situation qui va occasionner leur séparation devant les autorités du quartier.
Malgré cette séparation actée devant les autorités, l’homme dit soupçonner la fille qui venait derrière sa fenêtre pour l’espionner. Des faits qu’il dit avoir souvent reprochés à la fille, mais en vain.
Ce jour-là, la fille serait venue à nouveau l’espionner. Constatant la situation, furieux, une discussion violente s’ensuivra. C’est dans cette situation que Koumba Kamano sera victime d’une poussée fatale. Sa tête va s’écraser sur un morceau de cailloux. Et mort s’ensuivra.
Interrogé sur ce cas précis, le Dr Abdoulaye Bachir Condé, médecin d’appui aux services des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital préfectoral de Siguiri, évoque une mort suspecte.
« Quand nous avons reçu la victime, nous l’avons examinée et on a compris que sa tête a cogné un objet contondant parce que nous avons trouvé une plaie contuse. Elle a eu un traumatisme sévère. Et le chef de secteur dit qu’il était venu trouver la fille après l’incident et qu’il avait exhorté le jeune accusé d’envoyer la fille à l’hôpital, chose qu’il n’a pas faite jusqu’à ce que la fille ait trouvé la mort », a expliqué le médecin.
Le présumé auteur est placé en détention à la gendarmerie de Siguiri en attendant la suite des enquêtes.
Ibrahima Camara, depuis Siguiri