A l’instar des autres pays du monde, la Guinée a célébré ce 10 décembre la journée internationale des droits de l’homme, en référence à l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, il y a 76 ans. Cette année, cette célébration est placée sous le thème, ‘’Nos droits, notre avenir maintenant’’. En région forestière, cette célébration coïncide avec le deuil et la tristesse dans lesquels les populations sont plongées du fait du drame du stade du 3 avril, le 1er décembre dernier, avec un bilan officiel de 56 morts et plusieurs blessés.
Justement en séjour de travail dans le cadre de ces douloureux événements, le chargé du programme protection des droits de l’homme au Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme à Conakry, a saisi l’occasion pour interpeller les autorités guinéennes en vue du renforcement de la protection des droits de l’homme. « Le haut-commissariat aux droits de l’homme, a pour mandat la promotion et la protection des droits de l’homme. Tout récemment, nous avons appris qu’il y a eu des événements qui ont entraîné mort d’hommes, des cas de blessés et destruction des biens publics et privés. Nous sommes venus pour le monitoring et en fin de compte, nous adresserons des recommandations au gouvernement et aux acteurs impliqués », a d’abord souligné Ibrahima Sacko.
Bien que la Guinée ait ratifié de nombreux conventions et traités, elle demeure confrontée à d’importants défis en matière de respect des droits de l’homme. Ce paradoxe, Ibrahima Sacko l’a mis en exergue. « Il faut reconnaître que la Guinée est un des rares pays, qui s’est engagé dans un nombre très important d’instruments juridiques internationaux et régionaux axés sur les droits de l’homme. La mise en œuvre de ces instruments se fait aussi de façon progressive. Cependant, il faut le reconnaître, il y a encore beaucoup de défis à relever en matière de respect des droits de l’homme. De ce fait, les autorités doivent continuer tous les jours à améliorer les droits de l’homme et les libertés fondamentales en Guinée », invite-t-il
Niouma Lazare kamano, depuis N’Zérékoré pour ledjely.com