À l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée ce lundi 30 décembre 2024, au porte-parolat du gouvernement, l’agent judiciaire de l’État, Mohamed Sampil, s’est exprimé sur les dossiers de détournements qui font couler beaucoup d’encre et de salive ces derniers temps. Il s’agit des dossiers concernant la direction des douanes, les impôts, l’OGP, la Banque centrale, entre autres.
Dans son intervention, Mohamed Sampil a été catégorique face aux prédateurs économiques, « avec une forte conviction, personne ne sera protégé. C’est l’expression de la volonté politique du chef de l’État. Personne ne sera protégé. Mais les enquêtes sont en cours, et à certains niveaux, nous ne pouvons pas entrer dans le fond de ces dossiers-là, car il existe ce qu’on appelle le secret de l’instruction. Ces dossiers sont soumis à ce secret », a-t-il indiqué.
Concernant spécifiquement celui des douanes, il a déclaré qu’à ce jour, le dossier est en cours d’instruction. « En tant que partie civile, en tant que représentant de l’État qui a décidé de se constituer partie civile dans ce dossier, j’ai constitué un groupe d’avocats pour suivre ce dossier. Cependant, en raison du secret de l’instruction, il m’est interdit de m’exprimer sur le contenu de ce dossier », a-t-il soutenu.
Pour les autres dossiers (OGP, Banque centrale, Impôts), il n’a pas voulu en dire plus. « Je n’en ai pas encore été formellement saisi. Lorsque les enquêtes seront menées et que les dossiers seront déférés à la CRIEF, j’interviendrai en tant qu’agent judiciaire de l’État pour défendre les intérêts de l’État », conclut-il.
Balla Yombouno