En moins d’un mois, environ cinq cas liés à des affaires de corruption et de détournement ont été soumis à la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Un outil instauré par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), dirigé par le général Mamadi Doumbouya, dans le but de moraliser la gestion des affaires publiques.
Malgré l’introduction de cet instrument, les cas de corruption et de détournement deviennent de plus en plus fréquents au sein de l’administration guinéenne, à tel point que cette question a été portée à l’ordre du jour lors du conseil des ministres du jeudi 23 janvier 2025.
D’après le compte rendu du porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo, le général Mamadi Doumbouya a une nouvelle fois exprimé à ses ministres réunis à ses côtés sa détermination à combattre la corruption.
« Concernant la lutte contre la corruption, le président de la République a précisé que celle-ci ne viserait personne en particulier, mais elle consiste à assainir les finances publiques, à garantir la transparence et à instaurer une culture de révision des comptes dans l’administration publique », a déclaré le ministre des Transports Ousmane Gaoual Diallo.
Le président a également insisté sur la nécessité d’une collaboration renforcée entre les ministères et les différentes administrations publiques, pour garantir une gouvernance au service de l’intérêt général. Il a exhorté ses ministres à placer les principes de bonne gouvernance économique au cœur de leurs actions, en veillant à la transparence dans la gestion des biens publics. « Il est primordial de rester proches des populations et de travailler dans une solidarité renforcée », a-t-il ajouté, rappelant que chaque responsable administratif doit faire preuve de responsabilité et de dévouement envers la République.
Thierno Amadou Diallo