Dans la matinée de ce mardi 25 février, un jeune du nom de Oury Bella Bah a été retrouvé mort à Demoudoula Bafond, dans la commune de Ratoma. Selon les informations, la victime a été identifiée par sa mère et sa sœur selon lesquelles le jeune Bella Bah a quitté la maison familiale, il y a de cela sept mois. La même source nous indique que la victime était un délinquant qu’on a arrêté alors qu’il cambriolait une maison à l’aube.
Présent sur les lieux, le Commissaire divisionnaire de police Mohamed N’Diaye chef de service police technique et scientifique s’est exprimé sur cette situation.
« Nous avons trouvé un corps inanimé qui a subi des traces. Alors le chef de quartier nous informe que c’est un jeune qui habite à Simbayah non loin du lieu du drame. Il était sur le coup de voler dans une famille où il a été intercepté par le propriétaire des lieux qui partait pour la prière et malheureusement il a été récupéré par les enfants qui l’ont bastionné jusqu’à ce que la mort s’en est suivie », a-t-il expliqué.
Poursuivant, le commissaire Mohamed N’Diaye a déploré les circonstances dans lesquelles la victime a trouvé la mort avant d’annoncer l’ouverture d’une enquête judiciaire afin de retrouver les coupables pour lui rendre justice.
« Nous regrettons très fort car c’est une mort de trop. Une fois que vous mettiez la main sur un délinquant ou un bandit, il faut le mettre à la disposition des services de sécurité : la police et la gendarmerie. On ne doit pas traiter un être humain comme un bétail et donc pour ça, l’autorité va sévir. Nous allons rechercher les individus qui se sont rendus coupables parce que c’est un homicide volontaire la police ne va pas pardonner, on ira jusqu’au bout pour retrouver les fauteurs », a souligné Mohamed N’Diaye.
De son côté, le Chef de quartier de Koloma soloprimo Mohamed lamine Bangoura a interpellé les jeunes en ces termes : « Se rendre justice n’est pas normal on aurait dû éviter cela en le déposant au commissariat central donc nous interpellons la jeunesse à cessé cette pratique et de laisser la justice faire son travail ».
Aminata Camara
